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HUMMMMM

Je pénètre dénudé dans ce grand lit froid.
je t'y attends, impatient, fébrile
pour cajoler ton corps de façon subtile.
Tu m'y rejoins et nous voici à l'étroit.

( poème pour lecteur averti(e))

Je suis là, timidement serré contre toi.
et ressens déjà la chaleur de ton corps,
plus question de partir coucher dehors,
j'ai, tout à coup, comme une envie de toi.

Nos regards se croisent et s'accrochent,
l'on se dit de jolis mots à l'oreille,
j'admire ton corps qui m'émerveille,
je n'y tiens plus, il faut que je te touche.

Mes mains caressent ton doux visage,
sur ta bouche je pose mes lèvres,
et, sentant en moi monter la fièvre,
je sais ne plus pouvoir rester sage.

Alors que tu m'embrasses de façon si tendre,
mes doigts effleurent ton cou, tes épaules,
les caressent, y dansent la farandole.
découvrent aussi la peau de ton ventre,

Délicatement, ils glissent vers les seins,
dessinent leur galbe, frôlent les doux tétons,
laissant monter en toi le désir, tel un démon,
pour te voir enfin vibrer de soubresauts coquins.

Ma bouche effleure alors le chemin entrouvert,
goûtant ton corps, descendant encore plus loin.
Tandis qu'une main visite d'autres recoins,
ma bouche se régale de ton corps découvert.

Mes doigts coulent doucement sur ta peau,
frémissante d'un inavouable désir.
Je ne me hâte pas, faisant durer le plaisir,
Avant de descendre au-delà du dos.

Déjà, ma bouche atteint tes douces fesses,
S'abreuve de leurs courbes, sans concession
descend encore, intensifiant la pression,
laissant aux mains la joie des caresses.

Ma langue tendue te semble soudain s'affoler
sur ton sexe, sans parcours vraiment défini,
sauf celui d'un beau voyage pour l'infini,
enivré par ton corps, ma raison s'est envolée.

De ton jardin, je croque les fruits de tendresses,
ton regard perdu croise le mien et s'éclaire
Je voudrais bien que cela dure un millénaire
avant d'enfin, apaisé, retrouver la sagesse

Les yeux clos, tu pars vers la jouissance,
mes mains folâtrent vers tes cuisses
tendrement, afin que tu ne puisses
empêcher le plaisir d'atteindre la délivrance.
Ma langue court sur cette terre promise
se régale des parfums et des sucs
puis, soudain, comme s'il y avait un truc
Tu frémis, un long orgasme t'incise.

Ton corps est pris de secousses violentes,
je sens ton souffle court et t'entends gémir
le rose décore tes joues, belles à chérir,
tu sembles heureuse, indolente.

Encore tremblante, tu m'effleures
entre tes mains, enfin je m'abandonne
pour ressentir l'amour que tu me donnes
tes câlins me font frémir de bonheur.

De mon sexe ta bouche s’empare,
le cajole, le lèche puis l’engloutit.
Tes doigts agiles s’agrippent à lui
alors que ta langue encore d’égare

Je perds pied, la chair de poule m'envahit,
je me raidis, devient presque un pantin,
sous tes doigt agiles, je perds mon latin.
Sous tes cajoleries je reste ébahi.

L'excitation déjà au paroxysme
je viens en toi, nous ne faisons qu'un, soudés
on ressent l'autre et ces plaisirs oubliés,
en moi se déclenche un furieux séisme.

Nous restons là, blottis l'un contre l'autre,
heureux, après nos ébats enflammés
dans ce lit défait où les draps emmêlés
témoignent de cet amour qui est le nôtre.
Par :Herve Gromier

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