La revue du jour (+ PLUS)

Les pires métiers du monde : «branleurs de dindons»

L’élevage industriel génère des effets perturbateurs inattendus sur les espèces qui en sont la proie. Prenez la dinde par exemple. Volatile au mauvais caractère importé d’Amérique, sa viande est très consommée de nos jours. Rien qu’en France, environ 95 millions de spécimens sont abattus chaque année. Dans les usines géantes à viande blanche, les dindes sont parquées dans des hangars par dizaines de milliers. Elles étouffent, développent des pathologies respiratoires, sombrent parfois dans le cannibalisme. La volaille est électrocutée, ébouillantée avant d’être égorgée.

Les branleurs aux 35 heures ?
Certainement pas, les horaires dépendent en bonne partie des conditions climatiques et des saisons. La collecte de sperme en vue de la reproduction assistée est une nécessité. Le dindon n’est pas trop bête ou à ce point avili par l’élevage intensif qu’il ne veuille plus forniquer, mais les reproducteurs génétiquement sélectionnés pour la proéminence de leur poitrine, ne tiennent tout simplement pas sur le dos des femelles au dimensions plus modeste. Cela permet également d’éviter les blessures consécutives aux étreintes trop ardentes.

lire la suite > Slate


Imprimé depuis Cafeduweb - Revue de presse (http://revuedepresse.cafeduweb.com/lire/11858-les-pires-metiers-monde-branleurs-dindons.html)